Un regard critique sur la Géopolitique & la Géostratégie internationales à l'ère du Multilatéralisme : quelle place pour une Afrique épuisée par l'esclave, la traite négrière, le colonialisme, le néocolonialisme et la détérioration des termes de l'échange ? La réponse rapide est qu'il faut doter de l'Afrique d'une trilogie diplomatique : le Soft-Power, le Hard-Power et le Smart-Power.
L'histoire des religions dominantes en Afrique est indissociable à l'histoire de la domination des peuples africains
La traite négrière a réduit au néant les bases qui fondent les sociétés africaines tout en les remplaçant par les acquis civilisationnels de l’homme blanc (négrier). Cette situation causa au sein des sociétés africaines, un traumatisme qui va en s’amplifiant au cours des années qui précédèrent l’abolition de la traite négrière jusqu’à nos jours
L’Afrique fut vidée de ses bras valides à la suite des déportations massives des jeunes autrefois aptes à la production : agriculture, chasse, cueillette, pêche, etc. Aujourd’hui, l’Occident à travers ses médias continue encore de vider l’Afrique de sa jeunesse : la migration irrégulière, la fuite des cerveaux (intelligentsia), les mouvements terroristes, la rébellion, la guerre civile, les épidémies, la famine, etc.
C’est ainsi que le continent africain devint tributaire de l’Occident dans divers domaines d’activités ou centres d’intérêts.
La problématique de consolidation de la ‘’civilisation de l’universel’’ est en soi une stratégie utilisée par les négriers dits colonisateurs pour favoriser en Afrique, le déracinement et l’acculturation.
Cette question mal posée et mal comprise par les africains va de crescendo fasciner l’Afrique à limiter les naissances sous prétexte que la démographie galopante est la cause motrice du sous-développement du continent.
Cependant, la Chine, malgré sa démographie plus que jamais galopante s’est taillé une place de choix enviable dans le concert des nations et dicte aujourd’hui sa loi aux puissances qui l’ont colonisée et pillée.